Papyrus 8.20
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Description

Papyrus est sans doute LE logiciel phare des compatibles Atari, placé devant Calamus. Plus de 25000 utilisateurs (dans le monde) sont déjà enregistrés. Sans doute son ouverture vers d'autres plate-formes (PC sous Windows ou OS/2 etc...) y est pour quelque chose.

Papyrus Office est un ensemble de logiciels bureautiques. Enfin, quand on dit "ensemble de logiciels", il faut comprendre par là qu'il s'agit d'un intégré. Il contient un traitement de texte WYSIWYG complet orienté PAO (travail par cadres), des tableaux avec lesquels on peut établir des feuilles de calcul tel un tableur, un éditeur HTML et enfin un système de gestion de bases de données relationnelles (pour la première fois sur Atari, on voit apparaitre la notion de table dans un SGBD !).

Dans cet article, nous ne donnerons que des généralités objectives sur Papyrus vous permettant d'apprécier si ce logiciel vaut la peine d'être acquis (comment ? Il y en a qui ne possèdent pas encore ce splendide logiciel ?). Pour les documentations Hypertexte, voyez avec Rémy Villatel, sinon, pour la documentation complète en Anglais, sur le site de ROM-LOGICWARE

Concernant des articles plus fournis (didacticiels, FAQ etc...), vous pouvez vous procurez Testostérone, le Fanzine des Ataristes passionnés, qui sort (ou plutôt "essaie" de sortir) tous les mois.

Allez, on tourne la clé de contact et c'est partie...

 

Quoi de neuf par rapport à la version 7.58 ?

Ici on laisse de côté la partie Bases de données.

Les quelques nouveautés concernent la venue du SGBDR avec quelques nouveaux item de menus le concernant (HyperOFFICE), une refonte du menu "Fichier", un nouvel élément graphique (le "bloc-note"), et les formats de champs dans les cellules de tableaux. Un nouveau format d'export est possible. Ce format, relativement proche du HTML, est basé sur un langage. Il s'agit de l'UDO. A part ça, rien de neuf docteur.

 

Papyrus un traitement de Texte ?

Le traitement de texte à proprement parler (c'est à dire la manipulation de chaînes de caractères ASCII) se fait dans le menu "Edition". On y trouve les fonctions classiques de recherches/remplacements, couper/copier/coller et l'insertion de caractères spéciaux (Numéro de page, date, césure, notes de bas de pages, champs de données pour publipostage, mot-clés (pour l'index de fin ou début d'ouvrage) avec entrée/sous-entrée, lien hypertexte (pour le HTML, le format PAP ou même WORD), label (cible de lien hypertexte), commande HTML, liens et requête HyperOFFICE OUF). Tous ces caractères spéciaux sont paramétrables (menu "Document" ou menu "Options"). On peut également mettre des marques dans certains endroit du texte pour pouvoir y revenir à postériori. Une option permet même de vérifier les liens hypertextes !

Enfin, signalons la possibilité de trier des paragraphes ou des lignes de tableaux par ordre alphabétique (menu Paragraphe).

La sélection de texte, comme dans tout bon traitement de texte graphique, se fait à la souris (clic droit, maintien et déplacement). Pour sélectionner un mot, on fait un double-clic. Un paragraphe ? Par un triple-clic bien s–r. Enfin, une fonction unique dans les traitements de texte (cherchez pas dans Word, ça n'y est pas !) la multisélection ! Vous sélectionnez une portion de texte vous maintenez la touche SHIFT enfoncée et vous sélectionnez une autre partie de texte. Vous pouvez appliquer à ces 2 sélections le style ou le gabarit que vous souhaitez...

 

Papyrus a un bon caractère...

Il peut gérer en interne les fontes GDOS ayant pour extension FNT et les fontes SIGNUM 2 ayant pour extension Enn (nn étant la taille de la police, ici 24 points). Ces 2 types de polices sont des polices BitMap. Elle sont montrées dans le menu "Texte/Fonte..." en étant précédées par un point noir (fontes GDOS) ou par un rond vide (Signum 2).

Mais ce n'est pas tout. Si vous avez installé NVDI 5 sur votre ordinateur, sans doute l'un des utilitaires les plus "utile" sur Atari, vous pourrez en plus, utiliser les fontes vectorielles Speedo (Bitstream), True Type (Windows TTF) et EPS (Postscript) ! Ce qui vous donne accès à des dizaines de milliers de fontes ! De plus, l'avantage des fontes vectorielles est qu'elles sont Unicode, c'est à dire qu'il peut y avoir jusqu'à 65536 caractères différents par fonte !

Dans Papyrus, vous pouvez paramétrer les styles de ces fontes (normal, gras, italique, souligné , grisé, contour, exposant et indice, ces 2 derniers étant exclusif l'un de l'autre, les autres sont cumulables), les couleurs et espacements (uniquement pour les fontes vectorielles).

Par son côté WYSIWYG, vous pouvez définir les micro-espacements entre caractères, verticalement et horizontalement ! Toute la micro édition de caractères lié très étroitement à l'imprimante en cours (la visualisation peut se faire en pixel écran ou en pixel imprimante) est possible. C'est une des raisons (il y en a d'autres !) qui fait dire que Papyrus est un traitement de texte orienté PAO.

La taille des polices ne peut, par contre, pas être paramétrable manuellement, et on est obligé de choisir une des valeurs prédéfinies.

 

Do you speak English ?

Papyrus possède des dictionnaires (anglais, allemand, français ...) permettant de faire de la correction orthographique (paramétrable bien sûr). Les mots non existant dans le dictionnaires peuvent se souligner automatiquement (un "ding" vous le signale à la saisie). Si un mot est souligné, vous pouvez l'intégré dans le dictionnaire utilisateur (propre au document) ou général (utilisable dans TOUS les documents). Il n'y a pas de correcteur grammatical, mais au vu de ce que ça donne sur les autres plate-formes, cela n'est pas génant !

 

Via Voice

Les versions de Papyrus pour PC (Windows et OS/2) peuvent utiliser la reconnaissance vocale pour éditer. Malheureusement, cette option n'est pas intégrée dans la version Atari (et ce, malgré la puissance du DSP !).

 

Les Paragraphes et tables des matières

Dans Papyrus, vous pouvez déclarer des gabarits (qui dépendent des tabulations, espacements verticaux etc) de paragraphe et des styles de caractères (type de fonte, attributs, tailles, Césures, couleurs etc...). De même, les paragraphes peuvent commencer par un caractère spécial (liste à puces, listes numéroté etc), ceci étant "programmable" par des codes spéciaux. Enfin, ces paragraphes peuvent être intégrés dans une table des matière si l'option est sélectionnée.

 

Visualisation de documents

Là aussi, beaucoup de possibilités, notamment pour le zoom (qui ne peut pas être choisi manuellement), les règles horizontales et verticales (avec coordonnées du curseur visible sur ces règles !!!), les caractères spéciaux de tabulations (retour à la ligne, tabulations, espaces etc) visibles, les ancres des objets sur un endroit précis du texte etc...

 

Les objets

Outres les objets textes (TOUT est CADRE dans Papyrus, même les colonnes uniques dans les documents de base), on trouve les objets "cercles", "cadres" et "lignes" qui sont des objets GEM dont les attributs (remplissage, couleurs, extrémités, forme) sont paramétrables.

Chaque objet est intégré dans un cadre dont la taille est modifiable à volonté et dont l'angle peut être modifié au degré près. Ce cadre peut être libre dans la page, ou lié par une ancre à un caractère précis, un paragraphe ou un début de paragraphe, ou bien être habillé (entouré) par le texte, par la droite ou par la gauche.

J'ai omis de parler de l'import d'images. Papyrus peut effectivement importer pleins de formats d'images. Parmi les plus connus, citons le GIF, le JPEG, le TGA, le PNG et le GEM. Une image est aussi un cadre et peut donc subir le même type de transformation. Les cadres sont superposables, et l'ordre des superpositions est paramétrable.

On se rend compte là aussi que Papyrus possède des caractéristiques proche d'un logiciel de PAO.

 

Tableaux

Je n'en parle que sommairement, car vous trouverez toutes les informations utiles les concernant dans Testostérone.

 

Paramétrages de documents

Un document Papyrus s'ouvre à partir d'un modèle (Complet=PAP, RTF, ASCII, HTML ou Base de données). Vous pouvez définir des pages maîtres, le format et la taille (de 1 mm à 1 km de côté !) du papier, la mise en pages (marges, entêtes et pieds de pages), le nombre de colonnes dont la forme est paramétrable manuellement pour chaque colonne, les paramètres divers du document (décalage des pages et divers choses concernant le document HTML, son titre, son image de fond etc...). Bref, c'est très complet !

Import/Export ASCII et RTF

Papyrus permet l'import/export de plus de 30 normalisations de code ASCII. On y trouve toutes les normes ISO 8859 (latin etc) d'Unix, les normes de Mac, PC etc. Bien sûr, les fins de lignes sont aussi paramétrables. Ces normalisations de caractères, on les retrouve aussi dans les formats d'import/export de Papyrus en RTF. Les dernières normes RTF (avec inclusion d'images) sont intégrés dans ces formats. Le paramétrage manuel (pour l'import de formats RTF exotiques comme c'est le cas du Macintosh parfois) est aussi possible.

Là aussi Papyrus se montre très ouvert. Il sert d'éditeur HTML. Cependant, pour obtenir une exportation vers le HTML qui convienne, il faut auparavant définir des tas de paramètres dans les menus et fichiers de Papyrus que le novice (et le manque de doc y aidant) ne pourra mettre en oeuvre. Cependant, les prochains numéros de TESTOSTERONE contiendront des didactitielles pour cela. Sachez cependant que si Papyrus est bien configuré, il peut servir d'éditeur HTML. Mais ce n'est pas sa vocation première.

Import/export au format WORD

Eh oui, cela est aussi possible dans Papyrus. Cependant, il existe de nombreux fichiers Word qui ne peuvent être importés (notamment à cause de problèmes liés à l'OLE) du moins avec la version du module livrée avec Papyrus 7.58. La version (30/05/2000) livrée avec la Papyrus 8.18 n'ayant pas été testé pour cause de non possession de fichiers Word, je ne m'avancerais pas plus sur le sujet. L'exportation, quant à elle, se fait sans dommages.

Impression

Ici encore, il existe de nombreuses possibilité de paramétrages. Impression n pages par feuille, en 1 2 ou 4 passage etc.

Papyrus permet d'imprimer via ses propres pilotes d'impression (il y en a pour tous les goûts), mais aussi via NVDI. Je conseille d'utiliser cette dernière méthode, surtout si vous avez la dernière version de NVDI (la 5), car la première solution pose des problèmes d'impression (que je décris dans Testostérone). Par NVDI 5, vous pouvez imprimer en tƒche de fond et avez le choix parmi une cinquantaine de pilotes d'imprimantes des plus récentes livré avec (vous pouvez aussi créer vos propres pilotes d'imprimantes).

Mais ce n'est pas TOUT. Vous pouvez bien sûr imprimer sur une imprimante par le port série, parallèle ou via un fichier, mais aussi "imprimer" un fichier IMG (image bitmap) ou GEM (image vectorielle) de vos documents Papyrus ! Et ceci, par un pilote de Papyrus ou par un pilote de NVDI.

Enfin, et là c'est vraiment la cerise sur le gâteau, vous pouvez générer un fichier au format DIDOT, directement lisible par une flasheuse compatible DIDOT (ce qui fait un coût en moins dans la chaîne d'impression). Ces fichiers peuvent être en 300, 600, 1200 ou 2400 dpi ! Non vous ne rêver pas ! Papyrus peut très bien se substituer à un logiciel de PAO comme Calamus, beaucoup plus onéreux.

Papyrus et la PAO

Même s'il est effectivement orienté PAO, Papyrus n'est pas un intégré comme le sont Calamus ou DA'S Layout. Il lui manque des outils de manipulation de graphisme (dessin vectoriel, retouche photo), mais l'aquisition de tels logiciels (allez, au hasard, Digital Lab, D2M et Artworx) allié à Papyrus peux vraiment donner un ensemble très pro ! et beaucoup moins prohibitif que Calamus ou DA'S Layout.

Papyrus et OLGA

Puisqu'on parle d'autres logiciels, Papyrus utilise le protocole OLGA pour, par exemple, éditer des images bitmap (par un double clic). Personnellement, j'utilise cette possibilité avec D2M pour les images 256 couleurs. Pour des images vectorielles, Artworx ou Kandinsky peut très bien faire l'affaire.

Menu contextuel

Nous en terminons avec les méthodes de programmations modernes de Papyrus (OLGA, Objets, ouverture vers l'extérieur) avec l'utilisation du menu contextuel. TOUS les objets de Papyrus (tableaux, images, objets GEM, textes etc) ont leur menu contextuel. Hop, un petit coup de clic droit sur l'objet et, ô miracle, vous avez un menu dédié.

Les bases de données

Là aussi, des articles y seront consacré dans testostérone, donc je n'en parle pas plus.

RESULTAT Final ?

Majoritairement on dit OUI à Papyrus.

Une note de 95% n'est pas surrévalué. Pour son ouverture vers l'extérieur (Word, Html, UDO, RTF, ASCII, les Images etc...), pour son ergonomie (menu contextuel, menus scrollant hyper bien foutus, Interface bien pensée), pour ses passerelles (OLGA), pour son WYSIWYG, les possibilités de paramétrages (sauf pour les tailles de fontes et le zoom, pas possible de paramétrer à la main), son traitement de texte (dont le tri), les possibilités infinies de formatage de texte (entêtes et bas de pages, groupage de texte, micro édition, tous types de fontes vectorielles, cadres textes...), ses tableaux (du moins pour ses formes parce que le référencement 3D et 4D n'est pas top du tout, les affichages de tableaux peuvent aussi prendre du temps de chargement et ce, même avec un Hades 060, lire les articles consacrés dans Testostérone), le traitements d'objets GEM, images ou autres et surtout son interface avec NVDI (qui travaillent en étroites collaborations), on dit OUI !

Mais sans NVDI, les possibilités de Papyrus sont légèrement diminués. Notamment au niveau de l'impression par le port série qui entraîne des bugs pour certaines imprimantes. Donc, il vous faut OBLIGATOIREMENT NVDI pour utiliser pleinement Papyrus. De même, utilisez COMPOSE pour écrire des caractères spéciaux (du genre á). Mais sachez que vous pouvez imprimer quasiment sur toutes les imprimantes du marché en utilisant NVDI, utiliser TOUTES les fontes TTF des PC, les fontes Speedo, et EPS, et que l'emploi des fontes vectorielles est fortement recommandée pour de nombreuses raisons par rapport aux fontes bitmap (dans lesquelles vous n'êtes pas sûr de trouver de "à" par exemple).

Pour finir

Je n'ai pas tout abordé sur Papyrus. Des sujets sont traités dans Testostérone que je vous invite à vous procurer auprès de monitor, et si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter  ou Rémy Villatel.